il y aurait...
Il y aurait, on ne sait quoi, on ne sait qui, dans quels parages
On ne sait comment, ni où, ni quand
On ne saurait rien des choses, des gens, du temps.
Il y aurait juste un soupçon, une nuance, une naissance
Une onde, un élan
Un presque rien, qui hésiterait encore
Sur un rivage inexploré.
Il y aurait l’écho lointain aux limites de l’ouïe
D’un bruit familier dans le silence
Un son intermittent qui traverse le vide
Qu’on aurait envie d’imiter
Pour sortir du chaos intérieur.
Il y aurait des reflets en aurores boréales
Des voiles irisées aux couleurs d’arcs en ciel
Des flocons ouatés comme des lits profonds
Où nicheraient des rêves d’éternité.
Il y aurait des souffles caressants, des parfums de santal
De musc, d’agrumes, ou d’aubépine,
des frissons qu’on ne pourrait pas réfréner.
Il y aurait, sans doute, un nouvel univers,
Un monde à explorer avec des mots nouveaux
Tout un vocabulaire pour capter les mirages.
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