the voyage in/out day 34

Abdiquer, fermer la porte mais sans fermer à clef...
Abdiquer si un âne pensant si une girafe à la robe blanche...
Abdiquer, continuer à peindre sans savoir dessiner...
Abdiquer, fermer un livre, se saisir du suivant
comme d'une guimauve.
Abdiquer si le verre est trop plein
Abdiquer sans savoir si de l'eau ou du vin

Sur mon châle mon chat. Mon chat sur le châle étalé sur le canapé. Un petit chat pour son âge. On peut dire un chatounet... Étalé le châle sur le canapé, enroulée la chatte sur le châle... Les canapés où on étale des châles où les chats s'étalent après avoir chahuté, dans la chaleur d'un rayon de soleil. Et l'oeil bleu de mon chat qui chatoie me dit: "ne sois pas chagrin, tout va bien."

Café, café au lit, café olé, café olé olé olé... café, pas de bol, des tasses à thé, ... caoua, ça se dit aussi, pas café, pas cafter, non pas cafter pour la gloire du nom du café, juste un café serré, servi, et serré, un café quoi. Un moka pas moqué... pour un arôme très Rome, hein... un choc, quoi un choc, non pas de chocolat, juste un café, pas au lit, non, au café, en bas, mais café suspendu, café confiné...(etc)

Dans la spirale des Caisses de Christophe Tarkos, M n'a pas abdiqué, M-P s'est fait un café pendant que L s'étalait sur le canapé.

©lil